Les moteurs électriques

Nos moteurs de modéliste

Deux concepts de moteurs :

 

A - Brushed (à balais) :       

                  - les aimants sont fixes

                  - la bobine tourne

                  - besoin de rodage (charbons)               

                    et d'antiparasitage

                  - s'use

     En synthèse, le moteur du passé...

 

                                       B - Brushless (sans balais) :

                                            - les aimants tournent

                                            - la bobine est fixe

                                            - pas de rodage ni d'antiparasitage

                                            - pas d'usure (seulement les roulements)

     En synthèse, c'est tout l'inverse du précédent et c'est actuellement le moteur idéal

     pour le modélisme...

 

Ce moteur est alimenté par l'intermédiaire d'un contrôleur qui transforme le courant continu en triphasé à fréquence variable et alimente successivement les bobines.

 

Pour nos modèles, nous allons le plus souvent utiliser :

le type : rotor externe (outrunner) LRK (Luces - Retzbach - Kuhfuss).

Ce moteur tourne plus lentement que d'autres types et possède un couple et un rendement très élevés (c'est la cage supportant les aimants qui tourne).

 

Avantage de ce moteur électrique triphasé : on peut inverser au hasard 2 fils du moteur sur le contrôleur pour inverser le sens de rotation.


Pour faire un bon choix, il faut connaître ses caractéristiques lors de l'achat (généralement fournies par le constructeur) :

 

- La tension alimentation en volts ou plage de lipo utilisable,

 

- Sa consommation maximum en ampères :

           - en utilisation continue

           - et pendant un temps donné en secondes

 

- Son KV : tour/minutes/volt à vide (Tr/mn/V)

 

- Son rendement en %

 

- Ses dimensions

 

- Son poids

 

- Son timing : voici quelques explications :

 

La cage (rotor) portant les aimants, suit le mouvement du champ tournant créé par l'alimentation successive des bobines.

Pour optimiser le LRK, on peut créer un décalage pour que le champ tournant soit en avance sur le rotor : c'est le timing !

Ce réglage a une influence sur le rendement, la consommation et la vitesse de rotation, selon les caractéristiques du moteur.

En général, un outrunner a besoin d'un timing "middle" ou "hight".

Si le timing n'est pas bon, le moteur démarre mal et broute sur toute la plage de puissance.