Le vol élémentaire avec un trainer n'a plus de secret pour vous ! 

Vous pilotez votre modèle avec les 2 sticks de manière proportionnelle et conjuguée.

 

Vous virez 3 axes, descendez en réduisant les gaz et freinez en cabrant... 

L'atterrissage 3 points est presque parfait : BRAVO !

 

J'ai entendu dire que vous venez d'investir dans un nouvel avion aile basse...,

un modèle apte à la voltige de base.

Les figures simples sont donc à portée de stick.

 

BIENVENUE dans le monde fascinant du voltigeur RC...

 

Avant cela, un peu d'histoire...

 

L'acrobatie aérienne fut inventée en 1913 par un français : Célestin Adolphe PEGOUD

né à Montferrat (Isère, près du lac de Paladru) le 13 juin 1889;

Il fut engagé par Louis Blériot comme pilote d'essai le 19 août 1913.

Lors d'un saut en parachute, abandonnant son vieux Blériot XI sacrifié pour l'occasion, il se rendit compte que l'avion, livré à lui-même, se redressa puis se cabra avant de s'écraser.

Le 21 septembre 1913, sur le terrain de Juvisy à Viry-Chatillon, il fut le premier à

réaliser une boucle complète (looping) aux commandes d'un monoplan Blériot de 50

chevaux, ce qui le rendit célèbre dans toute l'Europe.

 

 

 


La voltige va nous permettre de progresser rapidement dans l'apprentissage du pilotage et parfois même, de sortir d'une situation critique dans un vol "normal".

 

L'appareil nécessite un peu de mise au point pour que les commandes réagissent avec précision et efficacité : c'est le rôle des premiers vols : réglage du CG, des débattements, des expos, des dual rate. Sans oublier l'angle piqueur et l'anticouple et l'équilibrage des ailes sur l'axe de roulis.

 

Prenez votre temps et adaptez ces réglages pour qu'ils conviennent à votre pilotage et maîtrisez l'avion sans stress excessif (vous augmenterez les débattements progressivement au cours de votre progression).

 

Une fois ces étapes achevées, c'est du pur plaisir !

 

Même si cet apprentissage dans le cadre de notre loisir n'est pas destiné à la compétition, les figures de voltige doivent être réalisées avec une décomposition des mouvements, des trajectoires, le plus "propre" possible à l'intérieur du "box" d'évolution.

 

C'est ce qui différentie une acrobatie à la "Sabraque" dans tous les sens d'une belle figure de voltige.

 

Sélectionné par la FAI, la notation ARESTI codifie les figures de voltige (elle fût inventée par le pilote espagnol : le colonel José Luis de Aresti Aguirre). 

 


Principes de base :

 

- Une figure commence toujours par un rond et finit par un trait

- Un trait plein correspond au vol ventre, pointillé au vol dos (c'est la trajectoire de  

  l'avion)

- Les flèches courbes sont des tonneaux et le nombre à côté est le nombre de facettes  

  (une demi flèche = un demi tonneau)

- Un triangle horizontal pointant vers la droite est une vrille

        Un gros triangle = 1 tour de vrille

        Un gros triangle + un petit triangle en dessous = + d'un tour de vrille

        (le numéro indique la fraction de vrille, un tour 1 quart, un demi...)

  (Triangle vide = vrille ventre, Triangle plein = vrille dos)

- Un triangle vertical = un tonneau déclenché

   (Triangle vide = déclenché positif, Triangle plein = déclenché négatif)

 

Vous pouvez voir le catalogue Aresti, qui répertorie toutes les figures, sur le site de la FAI.      

 

Figures de base en ARESTI

Vol rectiligne à altitude et vitesse rigoureusement constantes

Les mêmes spécificités mais en vol dos

Apprendre à maîtriser la trajectoire de son avion est un élément essentiel pour pouvoir se placer avec précision lors d'un atterrissage ou dans des figures, surtout si le vent vient perturber l'évolution.

Le simple fait de conserver une altitude et une vitesse rigoureusement constantes, toujours à l'intérieur du "box" d'évolution, n'est pas aussi simple qu'il y paraît, surtout pour un débutant "dégrossi"... Ne pas hésiter à travailler les différentes configurations par rapport au vent.


Inverted Flight (Vol dos)

 

La mise sur le dos "normale" s'effectue par un demi-tonneau.

 

- Au début, pour éviter les surprises désagréables, entrez en vol dos par une demi-boucle.

(il suffit d'entamer une boucle droite, au sommet conservez suffisamment de gaz et relachez la profondeur, l'avion poursuivra en vol dos horizontal)

Vous devez très tôt pousser en piqué pour maintenir la trajectoire horizontale.

Entrainez-vous à faire des virages larges, toute perte d'altitude sera compensée en piquant un peu plus.

 

- Le vol dos consomme généralement plus d'énergie (profils rarement symétriques sur des avions de début). Il faut donc mettre plus de gaz et en même temps pousser sur le stick pour le maintenir à la profondeur.

L'amplitude varie suivant le modèle, la puissance moteur et ses réglages.

(Pousser à fond sur motoplaneur sous motorisé, aucune correction sur aile basse de voltige centrée arrière)

 

Remarque : les ailerons travaillent dans le même sens que le vol ventre, la direction est inversée (on l'oublie souvent car le lacet inverse est très faible). 

Sauf programme de voltige, on sort du vol dos par un demi-tonneau (au début, de préférence à gauche pour bénéficier du couple moteur).

 

Pour le débutant : le vol dos est au menu de la majorité des avions d'écolage, mais ils perdent plus d'altitude en virage inversé (il faut les soutenir davantage et virer plus large).

Il est déconseillé de voler trop lentement car la vitesse de décrochage est aussi plus élevée.

 

Ne jamais sortir d'un vol dos par une demi-bloucle inversée en tirant sur le manche, la manoeuvre est périlleuse. C'est la réaction naturelle du débutant qu'il faut absolument combattre ! Une boucle inversée s'entame plein ralenti ; la vitesse de l'avion entrainée dans ce piqué risque fort de plier les ailes et la sortie se fait toujours plus bas qu'on ne le croit... !