Motorisation ou pas ?

Dans notre région, où les pentes sont légion, on peut faire le choix de lancer le planeur au trou et essayer d'enrouler une hypothétique ascendance à quelques mètres du sol...

 

C'est une philosophie possible, mais je la laisse aux puristes...

(je suis avant tout un pilote "avions").

 

La propulsion étant devenue de plus en plus performante et moins onéreuse, je préfère systématiquement motoriser mes planeurs.

 

Un argument déterminant à mes yeux : il est plus judicieux de centrer son planeur avec un set de propulsion (qui peut, dans des situations extrèmes et périlleuses, sauver le modèle), qu'avec du plomb.

 

Deux éléments sont nécessaires pour bien motoriser son planeur :

  • un wattmètre (permet de connaître la puissance absorbée par le moteur)
  • un compte-tours (vitesse de l'hélice)

mais tout pilote a ses petits instruments dans sa boîte à outils !

 


Voici quelques paramètres qui me conviennent pour cette motorisation :

 

1) Le moteur doit avoir un diamètre le plus important possible mais le poids ne doit 

    surtout pas dépasser de 5 à 9 % de la masse totale du planeur.

 

2) Un KV le plus faible possible pour le moteur (1100 maxi)

 

3) L'alimenter avec une batterie dont la tension sera supérieure à la moitié de la plage 

    de tension conseillée pour le moteur.

    (NB :  pour la même puissance : en prenant une tension en-dessous de la plage 

    conseillée, une plus grande hélice sera nécessaire ; la consommation 

    sera supérieure.  Le rendement et le moteur vont en pâtir).

 

4) La puissance minimum sera environ de 100 W/Kg pour la pente et 150 W/Kg pour la plaine. 

    

 

Les puristes nous ont certainement déjà quittés !!!